C’est une histoire assez folle qu’est en train de vivre le FC Barcelone avec Marc-André Ter Stegen depuis plusieurs semaines. Et ces derniers jours la situation a empiré. Blessé au tout début de la saison dernière, le gardien allemand a logiquement été remplacé par Wojciech Szczęsny dans les cages barcelonaises. Le gardien polonais a donné satisfaction et convaincu sa direction de miser sur lui pour la suite. Mais cette décision n’avait pas de quoi enchanter Ter Stegen, qui souhaitait rester numéro un, et qui a surtout expliqué à sa direction qu’il comptait bien rester au club cet été.
Une décision qui n’a pas arrangé le Barça qui a ainsi décidé de miser sur un nouveau numéro u, plus jeune, Joan Garcia. Pour ne rien arranger à la situation de Ter Stegen, en plus d’avoir un nouveau concurrent, le gardien allemand s’est encore blessé et manquera 3 mois de compétition. Le Barça l’avait soupçonné de similer cette blessure pour ne pas être transféré cet été. Surtout, cette blessure ne permettait pas aux Blaugranas d’enregistrer la dernière recrue Joan Garcia auprès de la Liga. Pour contourner ce problème, le Barça a tenté d’utiliser le protocole blessure longue durée (au moins 4 mois) pour écarter Ter Stegen et ainsi inscrire Joan Garcia. Problème, le portier allemand n’a pas souhaité signer le rapport médical confirmant sa blessure et l’empêchant de jouer en Liga jusqu’en janvier. Il estime qu’il sera apte bien avant 2026.
Ter Stegen met les choses au clair
Une situation rocambolesque qui a provoqué une guerre en interne. Preuve de la cassure entre les deux camps, ce mercredi, le FC Barcelone a annoncé retirer le brassard de capitaine à Ter Stegen pour la saison à venir. Ce vendredi, le principal concerné est sorti du silence sur ses réseaux sociaux. «Ces derniers mois ont été particulièrement difficiles pour moi, tant physiquement que personnellement. Comme tout joueur, après avoir subi une blessure, ma seule priorité a toujours été de revenir sur le terrain le plus vite possible, motivé uniquement par le désir d’aider l’équipe et de faire ce que j’aime le plus : jouer et me battre. Ces dernières semaines, beaucoup de choses ont été dites à mon sujet – certaines totalement infondées. C’est pourquoi je ressens le besoin d’exprimer ma version des faits, avec respect mais de manière claire, a-t-il lancé avant de poursuivre. La décision de subir une opération a été prise après consultation avec des professionnels médicaux et avec l’accord total du Club, et toujours dans l’intention de privilégier ma santé et ma carrière sportive à long terme, ce qui correspond bien sûr aux objectifs du FC Barcelone : me rendre disponible sur le terrain le plus vite possible pour continuer à remporter des trophées. De plus, j’ai publiquement annoncé le délai minimum de récupération nécessaire après cette opération, tel qu’il m’avait été communiqué par les experts les plus réputés et toujours en coordination avec le Club.»
«Je tiens aussi à préciser – en réponse à certaines spéculations – que toutes les signatures et prolongations de contrat du Club avaient été finalisées avant mon opération. Par conséquent, à aucun moment je n’ai pu considérer que ma malheureuse situation liée à cette chirurgie serait nécessaire à l’enregistrement d’autres coéquipiers que je respecte énormément et avec qui j’ai hâte de partager à nouveau le vestiaire pendant de nombreuses saisons. Toute autre interprétation me semble à la fois injuste et inexacte. Tout au long de ma carrière, j’ai toujours essayé d’agir avec professionnalisme, respect, et engagement envers les couleurs que j’ai représentées. J’ai une profonde affection pour le FC Barcelone, pour cette ville, et pour ses supporters, qui m’ont soutenu pendant tant d’années. Mon engagement envers ces couleurs reste total. Je comprends que les moments difficiles puissent créer des tensions, mais je crois qu’avec le dialogue et la responsabilité, nous pouvons surmonter cette situation. Je suis pleinement disposé à collaborer avec la direction du Club pour résoudre ce problème et obtenir l’autorisation demandée. Beaucoup de choses ont changé, mais une ne changera jamais : Je vous aime, Culers !»