Un an après, Liverpool raconte les coulisses de l'exploit de la remontada face au Barça

Il y a un an, Liverpool décrochait son billet pour la finale de la Ligue des champions en renversant le Barça (4-0) en demie retour après une défaite 3-0 à l'aller. Avec un coup de génie qui avait surpris tout le monde, même le banc des Reds.

Il y a un an, ce 7 mai, Anfield prenait feu lors d'une des soirées les plus légendaires de ces dernières années en Ligue des champions. Battu 3-0 à l'aller, Liverpool avait réussi à renverser le FC Barcelone (4-0) dans une ambiance surréaliste avec, comme clou du spectacle, ce quatrième but de Divock Origi à la réception d'un corner rapidement tiré par Trent Alexander-Arnold, qui avait surpris tout le monde. De la défense du Barça jusqu'au banc des Reds.

"Oups, qu'est-ce qu'il s'est passé?"

"Le fameux corner de Trent Alexander-Arnold, s'exclame Peter Krawietz, adjoint de Jürgen Klopp, sur le site du club, où il raconte comment le club a vécu cet exploit de l'intérieur. Divock Origi est intervenu et nous avons pu marquer un quatrième but que, pour être honnête, je n'ai pas vu! Je crois que nous voulions faire un changement et je parlais à Joe Gomez, et soudain tout le stade a explosé! Je me suis dit: 'Oups, qu'est-ce qu'il s'est passé? Tout le monde exulte donc le ballon est visiblement entrée dans le but! Ça a dû être beau mais je ne l'ai pas vu!'

"Ça faisait 4-0 et il restait, je crois, 10 ou 12 minutes à jouer plus le temps additionnel, donc nous avons dû tout mettre sur le terrain et pensais juste: "OK, allez, laissez-le arriver!" J'étais calme après le quatrième but, je ne sais pas pourquoi. Je savais que Barcelone pouvait marquer (auquel cas, le Barça aurait été qualifié, ndlr), bien sûr, mais avec l'atmosphère dans le stade, la façon dont les garçons jouaient et défendaient et leur passion, j'étais calme et confiant à cause de cette performance fantastique de tout le monde autour de moi. J’ai eu le sentiment: "OK, ça va arriver» et c’est arrivé, c’était  super."

Plus que l'ambiance d'Anfield ce soir-là, le bras droit de Klopp estime que la croyance de réaliser un exploit est née après le match aller, largement perdu malgré une très grosse prestation des Reds. "C'était un résultat incroyable: nous avions bien joué, nous nous étions créés des occasions mais n’avions pas marqué mais eux avaient marqué trois buts, presque venus de nulle part."

"En Coupe d'Europe, ce n'est pas fini jusqu'au coup de sifflet final"

"Après leur troisième but, nous voulions marquer mais nous avons concédé une ou deux contre-attaques et Barcelone aurait pu marquer un quatrième ou cinquième but, poursuit-il encore. C’est à ce moment que cela est devenu extrêmement étrange - nous avons donc perdu 3-0 et nous avons pensé: 'Nous avons bien joué' mais nous aurions pu perdre 4-0 ou 5-0. Après le match, nous avons vu que nous avions les bonnes idées. Nous avons forcé Barcelone à jouer d'une manière différente, donc ils ne pouvaient pas faire ce qu'ils voulaient, ils ne pouvaient pas s'en tenir à leur plan, donc nous avons changé les choses, évidemment, pour eux. C'est là que nous avons eu deux minutes après le coup de sifflet final le sentiment, et l'expérience un peu aussi, que dans les matchs de Coupe d'Europe en phase à élimination directe, ce n'est pas fini jusqu'au coup de sifflet final, donc tout est encore possible, surtout si vous avez un deuxième match à domicile et à Anfield. C'était le sentiment que nous avions assez peu de temps après le coup de sifflet final." La prédiction s'est transformée en soirée d'anthologie. Et Liverpool a décroché la victoire finale quelques semaines plus tard.